Elle souligne la participation et la contribution aux processus de travail, les efforts et l’énergie déployés pour atteindre les objectifs, sans égard aux résultats. Par exemple, on peut reconnaître les efforts investis dans un projet même si celui-ci n’est pas complété.

4. La reconnaissance des résultats

On s’attarde souvent à cette forme de reconnaissance en milieu de travail, soit l’appréciation du produit du travail et de l’atteinte des objectifs.

Les organisations devraient se préoccuper de fournir aux employés les 4 types de reconnaissance.

Comment reconnaît-on une bonne marque de reconnaissance ?

Toutes les marques d’appréciation n’ont pas le même effet et le même poids. Certains individus sont plus sensibles aux marques formelles alors que d’autres préfèrent les signes informels. Alors que certains n’aiment pas être reconnus publiquement, d’autres l’apprécient. Toutefois, malgré ces variabilités, on considère qu’une marque de reconnaissance sera plus significative si elle répond à certains critères :

  • La sincérité 

Elle doit être véritable et authentique.

  • La réactivité 

Elle doit être offerte peu de temps après l’élément ou le comportement apprécié.

  • La proximité hiérarchique 

Elle est plus efficace si elle est offerte par un gestionnaire de proximité.

  • La variabilité

Il est préférable d’offrir différents types de reconnaissance selon différentes modalités.

  • La personnalisation

Elle est plus profitable si elle n’est pas générique, c’est-à-dire qu’on l’adapte aux préférences et aux sensibilités de la personne ciblée.

  • La spécificité

Elle sera plus efficace si elle concerne un élément précis plutôt qu’une caractéristique générale.

  • La légitimité

Elle doit paraître juste et appropriée à la situation.

La reconnaissance est un ingrédient essentiel à l’établissement d’un climat organisationnel sain, propice au bien-être des employés. Il s’agit également d’une attitude à cultiver et d’une habileté à développer, à la fois chez les gestionnaires, mais aussi chez les employés.


Référence

Brun, J.P., Biron, C., Martel, J. & Ivers, H. (2003). Évaluation de la santé mentale au travail : une analyse des pratiques de gestion des ressources humaines (Rapport No. R-342). Montréal, Québec : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail.

[1] selon une étude de Brun, Biron, Martel et Ivers (2003)